jeudi 20 décembre 2012

Ipiales (Colombie)

Passage de frontière aujourd'hui. Un bus de Otavalo pour Ibarra (0,45c) puis d'Ibarra un autre
pour Tulcan (2,55$). Trajet sans histoire même si le car est bien rempli. J'arrive vers les 11h au terminal de Tulcan.
Il se trouve au sud et les collectivos pour la frontière sont au nord, je ne prends pas de taxi, possibilité de prendre un bus urbain mais ils sont blindés, j'y vais donc à pied. 30 minutes environ à traverser la ville. Je prends le collectivo pour la frontière qui devrait être à 6km (mais bien plus). 0,75$ dans un collectivo debout et entassé. J'arrive avant midi et le poste equatorien est blindé de monde, mais surtout ils sont très lent. Pour moi sortir c'est pas dur mais c'est long, j'ai du au moins attendre 1h30. Les colombiens ont plein de papiers, des photocopies, des formulaires et il n'y a que 3 guichets.
Bref je prends mon mal en patience. Quand c'est enfin mon tour, il décortique mon passeport et fait une photocopie avant de enfin mettre le tampon de sortie !
Je file coté colombien (juste un petit pont a traverser). La file est beaucoup moins grande et ca va beaucoup plus vite, environ 10 minutes, je prends un collectivo pour la ville d'ipiales, première ville colombienne.
Je me fais déposer avant le terminal, il me demande 1$ ... pour 3 km, encore un malhonnête mais je discute pas ca me saoule !
Je vais chercher un hostel, j'en cherche un mais je m'arrête à un autre, le cascada à 12OOO pesos la nuit. Je cherche pas plus loin ca ira.
Je pose mes affaires et je file retirer de l'argent. Fini les dollars, maintenant c'est les pesos colombiens.
Ensuite comme il est juste un peu plus de 2h je prends un taxi collectivo (1900) pour aller à Las Lajas.
C'est un sanctuaire de style gothique construit entre 2 falaises. Très joli, ca fait château européen. Je fais rapidement le tour et je rentre. Je passe au terminal pour voir les prix des bus pour Popayan. il y a de tout mais les prix sont au moins le double qu'en Equateur. Je prends le moins cher à 33000 pour demain, pas la peine de rester à Ipiales une nuit de plus.
Je me suis un peu baladé en ville, beaucoup de monde dans les rues, beaucoup de magasin.





mercredi 19 décembre 2012

Otavalo

Destination connue pour son marché aux bétails qui se tient le samedi (oups on est en semaine, tant pis), mais aussi pour ses habitants, les Otavaleños, qui portent toujours les habits traditionnels.
Pour la femme, c'est un haut blanc brodé de fleurs, une longue jupe de laine, un foulard (fachalinas), une ceinture tissée, des sandales de toiles et un collier de perles.
Pour les hommes, c'est un chapeau de feutre, un poncho bleu et un pantalon court (blanc souvent).
Chacun portent le plus souvent une longue natte.
Bon sinon la ville est agréable mais c'est touristique. Le marché artisanal c'est vraiment l'attrape touriste pour rester poli. Le plus intéressant pour moi ce sont les villages alentours, la campagne, le volcan Imbabura (4609 mètres) et les lagunes de Mojanda et Cuicocha.






Journée à la lagune Cuicocha, lagune au fond d'un cratère avec 2 îlots qui ont surgi par la suite. Possibilité de faire le tour en 5 heures, on y voit des colibris (enfin on les aperçoit car ils vont trop vite), et des fleurs aussi.
Pour y aller j'ai pris un bus pour le village de Quiroga et ensuite il y a environ 9 km de marche.
Ça ne fait que monter à l'aller et descendre au retour. J'ai été pris en stop à l'aller et au retour.
Donc balade tranquille. En travaux la route et ils aménagent aussi l'entrée, bref comme beaucoup
d'endroit que j'ai vu en Équateur ça construit et ça se développe.
On peut prendre un bateau pour faire un tour sur la lagune (que je n'ai pas fait).


 
 

dimanche 16 décembre 2012

Le Cotopaxi

Retour donc à Latacunga (juste de passage) pour prendre un bus qui va en direction de Quito.
Je demande de m'arrêter à l'embranchement qui conduit à l'entrée sud du parc cotopaxi.
Une fois arrivé à l'embranchement je sais le chemin qui me reste à faire. 6km pour aller à l'entrée, 9km pour rejoindre le musée et 2à3km pour le camping. Il y a un stand d'information à l'embranchement j'y vais par curiosité, bien sur la femme me dit que c'est loin et le mec du taxi me dit que c'est très loin, qu'on ne peut pas rentrer dans le parc comme ca ... blabla, bref je file. Il y a 2 espagnols qui font du stop et qui me disent que le taxi leur a demander 35$ pour l'aller retour. Bref je me lance ! La piste n'est plus une piste mais une route goudronnée en construction et les camions font le va et vient. Je ne fais même pas de stop, je trace. Je suis parti vers les 10h15 et j'avance bien.
Le temps est correct mais le volcan est déjà couvert, la photo ne sera pas pour aujourd'hui.
Un peu avant l'entrée du parc, un camion s'arrête et me propose de m'avancer ... et je ne faisais même pas de stop. Bref je passe l'entrée (sans m'enregistrer) et il me dépose à l'endroit où il travaille. La route est en construction. Je reprends le chemin.
Facile il n'y a qu'une route, ca monte par moments mais ca va. Les gens que je croisent, qui eux sont en voiture, me regarde comme un extraterrestre, eux qui ne marche même pas 100 m pour se regrouper pour prendre le bus doivent me prendre pour un fou. Mais bon à peine 17 km plus loin et je suis arrivé. Le temps est bien couvert avec de mauvais nuages mais pas de pluie à l'horizon.
Je suis donc au camping vers les 13h15. J'avais poussé un peu plus en avant pour voir s'il y avait
des campings près de la lagune, et ben non ! Elle aussi est en travaux d'ailleurs, chemin et point d'observation.
Bref je vais m'installer et je commence à monter ma tente et je suis bientôt entouré d'écoliers curieux. Ils sont d'un collège de Quito qui est en journée d'observation. Bref photo, vidéo, ils veulent que je parle français les filles sont collées a moi, à croire qu'elles n'ont jamais vu d'étrangers.
Bref je suis enfin seul à 14h30, les cars s'en vont et je suis installé.
Calme absolu, on n'entend que les oiseaux. Ca ne dure pas, 4 espagnols se font déposer en pick up. Ils viennent passer une nuit au camping avant d'aller au refuge du volcan.
Ils posent leurs sacs et vont direct faire un tour à la lagune. Moi je ramasse du bois pour le soir. Le camping est simple mais avec un coin propre pour les banos et un abri pour faire un feu et des tables pour manger.
Finalement j'aurais marché environ 3 h30 et je suis en pleine forme, vers les 18h, je croise étienne, un québécois qui est arrivé un peu avant mais qui avait posé son sac et était parti marcher sur les hauteurs. On discute un peu, puis les espagnols sont de retour. Ils m'invitent pour manger, soupe et riz au feu de bois. Etienne se joint à nous ensuite.
Très bonne soirée à discuter, les espagnols qui sont du pays basque parlent super vite mais ils font des efforts pour que je les comprennes.
Je vais me coucher vers les 9h, il fait assez froid et il y a pas mal d'étoile ... ce qui est bon signe.


Le bon jour et le beau temps.
Nuit froide, voire glacial car la tente est gelée et le sol blanc. On est passé en dessous de 0°.
Je suis sorti de la tente vers les 6h pour le lever de soleil. Il se lève sur le coté gauche du cotopaxi donc il met un peu de temps pour dépasser les 5700 du volcan. J'en profite pour grimper sur les hauteurs pour voir tout les volcans au alentour, c'est magnifique avec la vue dégagée. Je vois le cotopaxi bien sur, mais aussi le ruminahui, le chimborazo au loin, le sincholagua et d'autres. Je redescends vers les 7h pour voir les espagnols qui sont déjà levé, (enfin pas les 2 filles qui dorment encore). Je vais voir Etienne, qui se lève doucement, en même temps que le soleil pointe son nez.
Le ciel est parfaitement dégagé et vers les 8h15 je pars avec étienne, sac sur le dos sur les hauteurs pour voir les volcans et montagnes alentours. Lui va vers un volcan et moi je vais vers la lagune. je vois un cerf sur les hauteurs mais il s'en va.
Je fais un petit circuit qui m'amène a la lagune puis je retourne sur le camping vers les midi. Le cotopaxi est déjà sous les nuages depuis quelques temps et j'en profite pour me reposer. Après-midi tranquille, partie de yams, bon repas puis je file au dodo assez vite.

Retour à Quito.
Nuit encore assez froide, même si on n'est pas descendu en dessous de 0°. J'ai eu moins froid au début mais vers 4h, je l'ai de nouveau ressenti (2,2°).
Levé tranquillement vers les 7h, mais le soleil pointe doucement son nez, il est voilé par les nuages blancs qui remplissent le ciel. J'ai eu de la chance hier d'avoir un si beau ciel.
Bref je défais ma tente pour la faire sécher et je me prépare, petit déj et sac et je file vers les 8h30. Le temps est frais mais pour marcher ca va. Je file assez rapidement.
Une voiture de police me propose de me prendre en stop 2km avant l'arrivée mais je dis que ca va. J'avais envie de tout faire à pied. J'arrive à 11h30 sur la route. 3h de marche facile, beaucoup de descentes. J'attends un bus puis je file sur Quito.


















jeudi 13 décembre 2012

Quilotoa

Départ de Quito et retour au programme prévu avant l'incident "appareil photo".
Bus pour Latacunga, puis un autre pour le village de Quilotoa.

Trajet tranquille bien que j'arrive dans les nuages. 2$ de droit d'entrée pour le village  ... qui n'est plus très authentique comme le décrit le lonely planet.
Il n'y a que des hostals et ça continue de construire. L'accès à la lagune est en travaux, on construit un beau chemin pour les touristes, il y a une énorme place centrale avec un grand bâtiment qui abrite un marché artisanal.
Bref, à la descente du bus, je croise Vivianna, une italienne qui est arrivée en même temps que moi.
Comme je n'ai aucune idée d'un hostal je la suis et on va à celui qui est en face de l'entrée ... en même temps le village se visite en 5 minutes ... et encore ! Je négocie pour la chambre, je m'en tire avec    10 $ par nuits avec le petit déj et le repas du soir pour les 2 nuits et 12 pour Vivianna qui ne reste qu'une nuit.
Le temps est couvert et gris. On sort quand même pour marcher et descendre en bas de la lagune.
Le chemin descend bien, en haut on est à 3900 environ et on descend de 400 mètres. Une bonne balade, 30 min pour descendre tranquillement tout en discutant. En bas on peut camper si l'on veut, mais il n'y a pas d'eau, ni électricité. J'ai pas demandé le prix, mais a voir.
On passe un petit moment en bas puis on remonte, un peu plus difficile qu'a l'aller, forcement. Le chemin n'est pas très facile mais pour moi ca va. Un peu plus dur pour Vivianna mais on remonte tranquille en une petite heure.
La brume est toujours là et on ne voit pas très loin, on fait un petit tour dans le village, en passant par une exposition de peinture d'un artiste et au marché artisanal. Vivianna va faire une petite sieste et moi un peu de lecture.
Le soir on mange ensemble dans la pièce principale, on rencontre Jessica, une nantaise et son ami guide qui est venu lui montrer la lagune. On passe la soirée ensemble près du poêle a bois avec au menu, une soupe et ensuite un plat de riz, légume et poulet.
Ensuite dodo avec au programme de demain pour moi, le tour de la lagune avec Jessica et pour Vivianna le retour à Ambato.
La nuit promet d'être froide, il ne fait pas très chaud, heureusement j'ai pris mon duvet.
Pour information la lagune de Quilotoa est située dans un volcan éteint, et lorsqu'il fait beau la couleur de l'eau est de très belle couleur !




 Journée avec Jessica.
Réveillé par la pluie !! Vivianna se lève vers les 6h pour prendre son bus vers les 7h.
Finalement nuit pas si froide que ca, j'ai même eu trop chaud avec mon duvet, il faut dire qu'il y avait au moins 4 couvertures !
Je me lève un peu avant 7h pour descendre prendre mon petit dej. Thé, fruit, oeuf et pain. Correct. Jessica me rejoint. La pluie continue mais elle a faiblit. Elle s'arrête vers les 8h30 quand on décide de partir. On fait le tour par la gauche car plus facile selon son ami guide dont j'ai oublié le nom. On débute par de la brume, de la pluie fine et encore de la brume, quelques éclaircies mais le soleil n'arrivera jamais à gagner la partie. Au final balade sympa en bonne compagnie. Le guide connaît vraiment bien son métier et nous explique les vertues des plantes médicinales que l'on voit. Le chemin n'est pas dur et sans danger. Quelques montées mais sans plus.
On fera le tour en 4h mais en marchant tranquillement, en prenant des photos et en faisant quelques
pauses. Jessica a un peu de mal sur la fin mais on finit devant l'hotel à regarder la lagune toujours sous les nuages, avec une bière fraîche pour la miss.
Ils repartent en fin d'après midi. Je reste seul à contempler la lagune en espérant que le temps se dégage mais ca n'arrivera pas. Je parle un peu avec un couple de québécois qui est en balade aussi.
Repas du soir, tout seul, car je suis seul dans l'auberge, même que hier sauf que le poulet est remplacé par un oeuf.








Départ pour le Cotopaxi.
Réveillé à 6h pour prendre mon bus à 7h. Le temps est dégagé, je vais vite faire quelques photos avant d'avaler rapidement mon petit déj. Puis je file me poster à la sortie du village pour attendre le bus, le temps est tellement beau que je vois au loin le cotopaxi et l'illiniza. Les picks up qui font la navette entre les villages me proposent de me déposer au prochain, et il y en a même un qui me dit qu'il n'y a pas de bus aujourd'hui ... mais bien sur ! bref j'attends et je prends mon bus à 7h, direction latagunga. Finalement il aura fallu attendre le dernier jour pour avoir une belle vue.



mardi 11 décembre 2012

Quito

De baños je suis donc arrivé à Quito pour acheter un nouvel appareil photo. eh oui ce qui suivent ont remarqué que j'ai cassé le mien et que donc il m'en faut un nouveau ... et pas le temps d'attendre le père noël !
Je me pose à la Casa Bambu (conseillé par mon frère). 7$ le dortoir de quatre, avec une terrasse magnifique, table pour manger, hamacs et vue sur la ville. Cuisine et internet.
Je file donc arpenter les centres commerciaux. Ici je ne croise pas l'Equatoriens que je pensais. Ici c'est un monde occidentalisé, des boutiques de marques et une richesse étalé. Je dénote un peu mais je m'en fous.
Je trouve finalement mon bonheur, un canon A2300. Un vieux modèle pour l'Europe mais ils n'ont pas les derniers modèles ici, et le choix n'est pas terrible.
Je file le tester dans la vieille ville.
J'ai fait la basilique del voto natiocal qui est assez grande et impressionnante, puis je suis descendu sur la plaza grande, la rue La ronda, qui n'a rien de spécial, la plaza san francisco, très jolie avec le monastère. Puis j'ai fini par la merced, et d'autres bâtiments avant de rentrer à l'hostel. Un peu la course mais les villes c'est pas mon trucs si vous ne le saviez pas encore. La vieille ville est pourtant classée au patrimoine de l'unesco mais bon ... je dirais que je préfère la nature.